Sélectionnée par la critique internationale comme l'une des meilleures contrebassistes au monde et reconnue pour sa « grande intensité et sa technique exceptionnelle », Uxía Martinez Botana a été la première contrebasse solo à 23 ans du Kremerata Baltica, lauréat d'un Grammy Award, sous la direction de Gidon Kremer, travaillant avec des solistes tels que Martha Argerich, Emmanuel Pahud, Khatia Buniatishvili, Daniel Baremboin, Mario Brunello, Mikhail Pletnev, Heinrich Schiff et de nombreux autres artistes de renom. Depuis janvier 2016, elle est contrebasse solo du Weinberger Kammerorchester (Zurich) sous la direction de Gábor Takács-Nagy et contrebasse solo du Brussels Philharmonic jusqu'en 2020. Elle est également membre et contrebasse solo de l'Oxford Philharmonic depuis 2019 et occupe actuellement ce poste.

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D'autres collaborations avec des orchestres incluent l'Orchestre Royal du Concertgebouw, l'Orchestre Philharmonique des Pays-Bas, l'Orchestre du Festival de Budapest sous la direction d'Ivan Fischer, et contrebasse solo invitée au Royal Scottish National Orchestra, au Scottish Chamber Orchestra et à l'Orchestre National de Belgique. Elle est également professeur de contrebasse à l'ESMUC College of Music of Catalonia à Barcelone (Espagne) et professeur invité à la fondation Barenboim-Said. En 2021, elle a également rejoint la Stauffer Center Academy for strings, à Crémone (Italie) aux côtés d'autres artistes de renom tels que Sol Gabetta, Michael Barenboim, Lisa Batiashivili, Daniel Hope, Julian Rachlin, Lawrence Power, Antoine Tamestit, Steven Isserlis, Mischa Maisky, Alissa Weilestein.

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Outre son travail dans les orchestres, Uxía Martínez Botana a développé une brillante carrière en tant que soliste et chambriste. En tant que basse soliste, son interprétation de la Parabole XVII de Vincent Persichetti a été saluée par la critique internationale en 2010 pour son « intensité émotionnelle étonnante et sa maîtrise magistrale de l'instrument ». En 2012, la première d'œuvres du compositeur Wladimir Rosinskij au festival « Deux jours et deux nuits de musique nouvelle » d'Odessa (Ukraine) a été saluée comme « puissante et époustouflante ».

 

En 2014, elle a fait ses débuts en soliste au Concertgebouw d'Amsterdam avec le « Nouvel Ensemble Européen ». En février 2017, elle a également fait ses débuts en soliste avec l'Orchestre Symphonique de Galicie sous la direction de Dima Slobodeniouk, créant des œuvres de Wladimir Rosinskij.

 

En 2018, elle a fait ses débuts en soliste avec l'Orchestre Philharmonique de Chambre Tchèque et le violoniste Josef Spacek. En 2019, elle a fait ses débuts en soliste avec l'Orchestre de Chambre Franz Liszt (Budapest), la même année, elle a fait ses débuts avec Orchestre de chambre de Stellenbosch (Stellenbosch, Afrique du Sud). Elle a également donné des récitals en soliste à la Philharmonie du Luxembourg, aux Pays-Bas, en Belgique et en Espagne.

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En tant que chambriste, Uxía a joué avec des musiciens de renom tels que Maxim Vengerov, Veronica Eberle, Julia Fischer, Patricia Kopatchinskaja, Anna Chumachenko, Yuri Bashmet, Natalia Gutman, Andras Schiff, Christian Tetzlaff, Lars Vogt, Nobuko Imai, Tabea Zimmermann, Gary Hoffman, Kian Soltani, Ante Weithaas, Mischa Maisky, Sol Gabetta, Bertrand Chamayou, Alina Abragimova, Laurence Power, Amihai Grosz et Frans Helmerson. En 2022, elle a rejoint le mandoliniste Avi Avital, nominé aux Grammy Awards, dans son ensemble de musique de chambre « Between Worlds », dont un enregistrement est paru en 2025 chez Deutsche Grammophone.

 

Uxía Martínez Botana est régulièrement invitée à participer à d'importants festivals dans toute l'Europe : le Gergiev Festival (Pays-Bas), le Schleswig Holstein International Chamber Music Festival (Allemagne), Spanungen (Allemagne), le Gstaad Menuhin Festival (Suisse), Solsberg (Suisse), le Kuhmo International Chamber Music Festival (Finlande), la Kronberg Academy ¨Chamber Music Connects the World¨ et ¨Masters in Performance of the Kronberg Academy¨ (Francfort, Allemagne), Musiq 3 Festival (Belgique), Stellenbosch International Music Festival (Afrique du Sud), Schubertiade Schwarzenberg Hohenems (Autriche) parmi tant d'autres.

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Uxia est également la fondatrice du Rubik Ensemble, un ensemble composé de six solistes internationaux : Nikita Boriso Glebsky (violon), Solenne Paidassi (violon), David Cohen (violoncelle), Dana Zemtsov (alto), Uxia Martinez Botana (contrebasse) et Andreas Hering (piano). En février 2016, elle a été sélectionnée par la Fondation nationale néerlandaise des instruments de musique comme l'une de ses artistes sponsorisées : Uxia Martinez Botana. Artiste du Fonds Muziekinstrumenten 2016 qui lui a prêté la contrebasse anglaise « The English Lady » (vers 1800), instrument appartenant à la collection Willem Vogelaar. Elle joue également sur une « Ludwig Neuner » (1854), prêtée par un mécène privé.

 

La passion d'Uxia pour la musique de film l'a conduite à collaborer à de nombreux enregistrements de bandes originales avec le Festival du film des Pays-Bas, notamment celle du film « No Estoy Muerto, solo Estoy Dormido » (« Je ne suis pas mort, je dors ») du cinéaste néerlando-mexicain Juan Sebastian Lopez Maas, récompensé par le « Prix Canon » des jeunes talents à la Berlinale.

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2012 : Elle a été élue « Artiste de l’année » en Ukraine par le magazine musical national « Muzika ».
2014 : Elle a reçu la bourse Gustav Mahler de la Fondation Claudio Abbado parmi 10 musiciens européens de renom à Bolzano (Italie), sous la direction de Daniel Harding.
2015 : Uxia Martinez Botana a été sélectionnée par la célèbre marque allemande de cordes « Pirastro » comme artiste sponsorisée. Elle a fait la couverture du magazine musical allemand « Fono Forum ». Uxia a été choisie comme image artistique de l’une des salles les plus prestigieuses des Pays-Bas, le Tivolibrendenburg d’Utrecht, pour la saison 2015/2016. 2016 : Elle a été élue « artiste de l’année » au Japon par le magazine musical japonais « The walker’s ».
En septembre 2016, elle a été incluse dans le livre annuel « Per Archi » du département des arts de l’Université de Florence. Un article lui a été consacré, dans le livre, comme l’une des « plus grandes contrebassistes du nouveau millénaire ».